Gestes et soins d’urgence
Bloc opératoire / SSPI
Soins et prise en charge du patient
Pédiatrie
Préparation concours IADE
La promotion de la bientraitance et la prévention de la maltraitance représentent des piliers fondamentaux dans la mission des professionnels exerçant dans les secteurs de la santé et du médico-social (comme par exemple les EHPAD). Ces principes éthiques visent à garantir un environnement de soins empreint de respect, d’écoute, de dignité, et de sécurité pour les patients.
La collaboration interprofessionnelle joue un rôle crucial dans ces initiatives. Les équipes de soins coordonnent leurs efforts pour assurer une prise en charge globale, évitant les ruptures dans la continuité des soins qui pourraient favoriser des situations de maltraitance.
La promotion de la bientraitance commence par la sensibilisation et la formation des professionnels de la santé. Ces derniers sont encouragés à adopter une approche considérant chaque patient dans sa singularité (personnes âgées, personnes en situation d’handicap, … ). L’empathie, la communication bienveillante, et la reconnaissance des besoins individuels sont des vecteurs clés de la bientraitance.
La prévention de la maltraitance s’articule autour de la mise en place de protocoles rigoureux et de mécanismes de surveillance. Des efforts sont déployés pour identifier précocement les situations à risque et intervenir de manière appropriée. Les établissements de santé s’engagent à créer un environnement où la confidentialité est préservée, la discrimination écartée, et où la sécurité des patients est une priorité.
La formation s’adresse aux professionnels exerçant dans un établissement de santé ou médico-social, en ville ou en structure en contact avec le patient, l’usager ou ses proches.
Le personnel soignant (infirmiers, aides-soignants,…) est concerné par cette formation, mais également les membres de la direction, le service qualité, les médecins, les responsables de service (cadres de santé, directeurs de soins, …), … .
Toute personne souhaitant améliorer la prise en charge du patient et de l’usager est invitée à suivre cette formation.
Prérequis
Aucun prérequis n’est nécessaire.
La formation se déroule en 1 jour (7H ), au prix de 400 euros.
Le programme pédagogique en cours est le suivant :
La formation vise à permettre aux professionnels l’appropriation d’une dynamique de bientraitance pour une mise en pratique adaptée aux personnes et de mettre en place des actions concernant la prévention, le repérage et le signalement de la maltraitance.
De plus, les objectifs sont de d’appréhender le cadre réglementaire et les recommandations de bonnes pratiques de la HAS.
Enfin, cette formation a pour but d’identifier les actes et les situations de négligence et de maltraitance tout en proposant des axes d’amélioration de ses propres pratiques professionnelles.
Les compétences visées sont notamment de détecter et de réagir face à des situations de maltraitance.
Les intervenants sont des formateurs expérimentés : un responsable qualité et un soignant, alliant leurs connaissances théoriques et pratiques.
Le responsable pédagogique est un responsable qualité.
La session se fait en groupe favorisant les échanges et la progression individuelle, et peut se dérouler en distanciel (formation en ligne possible).
Elle inclut des apports théoriques et des sessions pratiques comprenant des exercices. L’interaction entre les participants est encouragée pour stimuler les échanges, faire une analyse des pratiques organisationnelles et professionnelles, et favoriser la progression individuelle. La pédagogie active permet à chaque apprenant de développer ses compétences en fonction de son expérience préalable et de sa pratique sur le terrain.
Une attestation de fin de formation est remise aux participants à la suite de la formation.
Les attentes des participants sont recueillies en amont de la formation.
Une évaluation des connaissances est réalisée avant et après la formation et une évaluation des acquis tout au long de la formation (mise en situation, quizz)
L’inscription peut être individuelle ou collective, réduisant les coûts pour les groupes de 10 à 12 personnes.
Les demandes d’inscription et de devis sont à faire via le formulaire Contact. Un bulletin d’inscription vous sera envoyé.
Des sessions sont organisées tout au long de l’année avec la possibilité de financement via différents dispositifs.
Notre centre de formation et de conseil détient la certification Qualiopi.
Ce label, gage de qualité de nos actions de formations, permet notamment d’avoir accès aux dispositifs habituels de prise en charge comme l’aide de l’OPCO Santé.
Cette formation est également éligible à un financement via le DPC (Développement professionnel continu), selon conditions.
Les financements individuels sont possibles.
Permettre aux soignants de s’approprier les notions relatives à la maltraitance et à la bientraitance. Identifier les situations difficiles qui génèrent un risque de maltraitance. Renforcer la démarche bientraitante par un ajustement du positionnement professionnel des soignants.
Répondre aux besoins et demandes des patients et usagers sans recourir à la violence. Respecter les droits, les choix et les refus. Respect de la dignité. Faire réfléchir les professionnels de santé quant à la maltraitance et mettre en place des actions afin d’améliorer la situation. Améliorer le processus d’accompagnement impliquant les professionnels de santé et les aidants.
Il est de 400 euros par personne (tarif de groupe possible pour les formations intra).
Un jour (7H).
17 mai / 28 oct. 2024
La bientraitance est une démarche visant le bien-être de l’usager par des actions respectueuses et bienveillantes, tout en prévenant la maltraitance. La maltraitance, quant à elle, compromet la santé ou les droits d’une personne vulnérable par des actes ou des omissions, intentionnels ou non. La bientraitance s’efforce de maintenir un environnement de soins respectueux et vigilant.
Ces principes garantissent un environnement de soin où l’usager est considéré dans sa globalité et traité avec dignité. Le respect de l’autonomie valorise ses choix personnels, tandis que la bienfaisance encourage des actions favorisant son bien-être. La non-malfaisance impose d’éviter tout acte nuisible, la justice assure l’équité dans les soins, et la confidentialité protège la vie privée, renforçant ainsi la confiance avec l’usager.
Pour identifier si une personne est vulnérable, il faut évaluer plusieurs critères. En plus des mineurs, les adultes fragilisés par l’âge, la maladie, ou le handicap sont souvent vulnérables. Selon l’Union européenne, une personne est vulnérable si son autonomie, sa dignité, ou son intégrité physique ou psychique est menacée. Les situations de dépendance, d’isolement, ou de précarité sociale peuvent aussi rendre une personne vulnérable.